Inutile d'avoir les 25 tomes précédents pour lire celui-ci, mais ce n'est quand même pas plus mal…
Le maître de l'absurdo-déliro-déconnium a encore frappé et vous êtes sa prochaine victime. Impossible de raconter ce qui s'y passe, comme le démontre le précédent paragraphe, une collection d'extraits sans queue ni tête. L'umour d'EDIKA est unique. Il réinvente sans fin une bande dessinée dont le texte se perd dans le blanc des marges, où les gags les plus fous figent les personnages dans des poses ahurissantes, où l'anecdote la plus banale devient un embrouillamini planétaire... Dans ce tome 26, vous voici à nouveau confronté à la délirante famille Bronsky. Le plus épatant, c'est peut-être la manière dont il parvient à dynamiter un scénario, à le faire sortir en permanence de ses rails sans jamais se répéter. C'est un style d'écriture à part, indescriptible et pourtant compréhensible par le plus grand nombre. Et si jamais vous étiez perdu dans la lecture de cet album, et croyez-moi vous le serez, c'est qu'encore une fois Edika aura frappé. Il n'y a pas à tortiller, il est vraiment fort.